Jeune réalisateur niçois, révélé dans un premier court titré plusieurs fois, Vianney nous avait déjà éblouis avec ses réalisations publicitaires de grandes marques internationales. Les voitures sur le quai Rauba Capeu, c’est lui.
Il s’est ensuite lancé dans un autre court «Programme libre» avec le champion d’Europe 2011 de patinage artistique Florent Amodio. «Programme Libre» fait depuis le tour du monde des festivals.

Qu’est ce que «Programme Libre» t’as amené ?
Ça m’a apporté de croire en moi et de voir que je pouvais raconter une histoire avec une camera. Je n’en avais pas la certitude, et aujourd’hui Programme libre et ses 27 sélections en festivals internationaux me donne une énergie débordante pour pouvoir continuer.

C’est pas dur de se dire qu’il faut faire aussi bien pour le prochain ?
Oui. Je me pose la question en écrivant, est-ce que ça va plaire autant au public, est-ce que ça va être aussi fort ?
Je suis niçois, je réalise ce que j’écris. Y a donc un laps de temps, entre chaque réalisation. Je prends le temps d’écrire ce que je veux réaliser. En même temps, je suis 2° assistant réalisateur sur des longs métrages comme actuellement le film d’André Téchiné qui s’intitule «Quand on a 17 ans». Je reporte souvent à demain mes projets personnels de réalisation, et je le vis très très bien puisqu’étant sur les tournages, je rencontre beaucoup de monde. Je me donne donc plus de temps de maturer mes projets.
Pour moi, ça me donne une motivation, ça me donne plus de force que lorsque je ne fais rien.

C’est quoi la vie de réalisateur en étant à Nice ?
Heu... On ne réalise pas souvent ce qu’on veut, mais on réalise de tout. On passe de l’événementiel (publicités internet ndlr) au cinéma. Il ne faut pas faire la fine bouche. Mais je suis persuadé que c’est parfaitement possible de mener à bien un long métrage en étant niçois. Pas la peine d’être à Paris ou ailleurs dans le monde pour faire passer tous les messages qu’on veut. Nice se suffit pour réaliser de A à Z. On est obligé de passer par la case Paris pour des contrats mais on peut tourner ici parce que notre région est esthétique et très visuelle, les perspectives, le décor.
Y a pas de secret entre Monaco et Cannes, c’est une sorte d’Hollywood à la française. Rien qu’à voir tous les films américains et toutes les pubs qui viennent se tourner ici.

Ton rêve c’est quoi ?
De réaliser des histoires qui me touchent et qui seront ressenties par le plus large public possible. Sinon, ça ne sert à rien de faire des films.




 Vianney Etossé. Artiste Réalisateur.

Vianney Etossé


Artiste Réalisateur